Lors de cette consultation achevée, les administrateurs souscrivent à l’orientation générale de l’évaluation effectuée par les services du FMI. Ils notent que la République du Congo a été durement touchée par la pandémie de COVID-19 et les chocs sur les prix du pétrole. La reprise devrait s’installer en 2022, tandis qu’une incertitude considérable entoure les perspectives. Les administrateurs conviennent que les autorités devront s’employer énergiquement à s’attaquer aux obstacles structurels, à consolider la résilience au changement climatique et à diversifier l’économie pour réaliser la croissance qui est nécessaire pour que le pays sorte d’une situation de fragilité et continue de réduire la pauvreté. Le renforcement de la gouvernance et de la transparence est essentiel pour obtenir les financements du FMI et des partenaires de développement, indispensables pour soutenir les efforts d’ajustement des autorités. Dans ce contexte, les administrateurs notent avec satisfaction que les autorités ont l’intention d’entamer des discussions avec le FMI sur un éventuel accord au titre de la facilité élargie de crédit
Les administrateurs saluent la prudence budgétaire des autorités et leurs efforts en matière de restructuration de la dette qui ont contribué à rétablir la viabilité de la dette. Ils conviennent que la politique budgétaire doit continuer de soutenir la reprise à court terme, avec une augmentation des dépenses de santé et d’assistance sociale, et le paiement des arriérés intérieurs. Les administrateurs notent que les risques liés à la dette demeurent considérables et soulignent l’importance : d’un assainissement budgétaire à moyen terme, du renforcement de la gestion et de la transparence de la dette, et d’un accroissement des recettes non pétrolières. Ils recommandent de procéder à un examen exhaustif du régime fiscal du secteur pétrolier, de réduire les transferts aux entreprises publiques et d’améliorer l’efficience de l’investissement public. Les administrateurs soulignent que ces mesures contribueraient à créer un espace pour des dépenses sociales et d’infrastructure qui sont indispensables. Étant donné les difficultés de financement, les administrateurs souscrivent à l’idée des autorités d’utiliser les DTS qui viennent de leur être alloués pour des programmes sociaux essentiels.
Les administrateurs saluent les efforts en cours pour réduire la vulnérabilité du secteur financier, notamment grâce à l’apurement des arriérés intérieurs. Néanmoins, ils recommandent de continuer de surveiller de près le secteur bancaire compte tenu du niveau élevé des créances douteuses.
Les administrateurs appellent les autorités à effectuer des efforts supplémentaires pour améliorer la gouvernance et la transparence. Ils saluent les progrès accomplis en ce qui concerne l’adoption d’une nouvelle loi anticorruption et encouragent les autorités à se concentrer résolument sur la mise en place de l’architecture anticorruption, en prenant des mesures visant à améliorer la gouvernance des entreprises publiques et à renforcer la gestion des finances publiques de manière plus générale.
Les administrateurs soulignent qu’il est important de faire avancer les réformes structurelles pour faciliter la diversification de l’économie et l’adaptation au changement climatique. Ils encouragent les autorités à continuer d’améliorer le climat des affaires, de faciliter l’investissement du secteur privé et de renforcer la compétitivité.
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