L’arrêté des comptes nationaux du troisième trimestre 2022 fait ressortir un net ralentissement de la croissance économique.
En effet, la valeur ajoutée du secteur primaire en volume, corrigée des variations saisonnières, s’est contractée de 16,2% au troisième trimestre 2022, après avoir enregistré un accroissement de 14,3% le même trimestre de l’année précédente. Ceci s’explique par la baisse de la valeur ajoutée de l’agriculture de 15,1% au lieu d’une hausse de 16,6% et de celle de la pêche de 33,2% au lieu d’une baisse de 20,1%.
De son côté, la valeur ajoutée du secteur secondaire a connu un net ralentissement de son taux d’accroissement passant de 5,1% durant le même trimestre de l’année précédente à 0,4%. Ceci a été le résultat de la baisse des valeurs ajoutées :
• de l’industrie d’extraction de 10,4% au lieu d’une hausse de 2,8% ;
• du bâtiment et travaux publics de 2,5% au lieu d’une hausse de 14,2% ;
• de « Electricité, gaz, eau, assainissement et déchets » de 0,1% au lieu d’une hausse de 3,8% ; et de la hausse de celle des industries manufacturières de 2,8% au lieu de 2,5%.
La valeur ajoutée du secteur tertiaire, par ailleurs, a enregistré un ralentissement de son taux d’accroissement passant de 8,9% le même trimestre de l’année précédente à 5,7%. Elle a été marquée par le ralentissement des activités de :
• Hébergement et restauration à 50,1% au lieu de 72,5%;
• Transports et entreposage à 5,5% au lieu de 33,8%;
• Services de l’éducation, de la santé et de l’action sociale à 3,1% au lieu de 3,2%;
• Recherche et développement et services rendus aux entreprises à 2,6% au lieu de 10,7%;
• Commerce et réparation véhicules à 1,4% au lieu de 7,6%; • Services immobiliers à 1% au lieu de 3,2%, et de la hausse de celles de services financiers et assurances, avec 6,5% au lieu de 5,5%;
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