A -8,19% l’indice MASI affiche son plus bas niveau depuis le début d’année après avoir atteint un plus haut de 4,74% le 10/02 avant le déclenchement du conflit Russo-Ukrainien.
Le consensus était toujours positif face à de bonnes réalisations financières en 2021 et d’une une inflation pas encore à des sommets et même qualifiée transitoire pour certains…
Seulement depuis fin Février l’escalade de la guerre entre la Russie et l’Ukraine a amplifié l’inflation à des niveaux historiquement élevés et ce partout dans le monde. Un scénario peu anticipé par les banques centrales en début d’année, qui les a poussées à infléchir leurs politiques monétaires en rehaussant leurs taux d’intérêts d’une manière plus prononcée que prévu, ravivant les craintes des investisseurs face à un resserrement d’écart du rendement du marché obligataire et le marché action.
Par ailleurs, le maintien des prix des matières premières et de l’énergie à des niveaux toujours élevés (Brent aux alentours de 120$) arrange moins la donne contraignant les entreprises à préserver leurs marges d’exploitation.
La psychologie et la macro prennent le dessus
Les bons résultats des entreprises au premier trimestre et l’absence de forte révision des bénéfices confortaient un retour d’optimisme prudent au début de ce mois de Juin, ce qui explique en partie ce léger rebond, mais qui n’a duré que deux semaines avant que la psychologie négative ne prenne le dessus…
Au Maroc à près de 6% à fin Avril en glissement annuel, l’inflation affiche l’un des taux d’inflation les plus élevés dans les pays arabes. La décision Bank-al-Maghrib sera très scrutée la semaine prochaine pour voir si cette dernière s’alignerait à l’orientation globale empruntée par les 44 banques centrales dans le monde ,qui ont relevé leurs taux directeurs pour juguler l’inflation avec une part importante de pays avec une balance commerciale structurellement importatrice.
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