le brut américain connait depuis le début d’année une envolée de son prix pour atteindre 85$, soit une performance de 12% , un plus haut depuis Octobre 2014.
le contexte inflationniste mondial y est pour beaucoup notamment la hausse des prix du gaz naturel ajoutant de la pression sur le prix du brut. Les marchés anticipent à quelques mois près un retour à la normale des conditions sanitaires et économiques, en atteste les secteurs du tourisme et du transport qui sont très loin encore d’avoir retrouver leur plein potentiel.
Parallèlement à ca, côté offre, différents pays producteurs comme la Libye, l’Angola le Nigeria connaissent des problèmes de production du fait d’une forte tension sur leurs infrastructures avec des révisions de maintenance. Aux Etats Unis, une grande vague de froid continue de perturber la production.
l’OPEP / L’OPEP+, seraient-ils en mesure faire un geste significatif pour faire baisser la pression ?
Interrogé récemment sur la flambée des prix de l’or noir, le ministre saoudien du pétrole Sultan Al jaber semble camper solidement sur ses positions déclarant » je suis parfaitement à l’aise avec les cours du moment » ce qui laisse libre cours à un baril qui devrait alors rapidement toucher les 90$ dans un premier temps, pouvant même aller frôler les 100$ courant ce premier trimestre 2022.
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