La pénurie mondiale de semi-conducteurs continue de freiner le redémarrage des ventes automobiles dans le monde. Pour plusieurs experts dans le domaine cette problématique ne devrait pas prendre fin avant 2023.
l’année 2021 pour l’industrie automobile a été malmenée par la pénierie des semi-conducteurs, difficultés d’approvisionnements de composants des filières de l’industrie, ainsi que le rallongement des délais de livraisons face à des goulots d’étranglements omniprésents sur l’année.
Selon l’observatoire automobile Cetelem, le marché automobile mondial devrait afficher une croissance de + 2 % en 2021 après une année 2020 en forte baisse. Cette situation reste différenciée d’une région à une autre. En effet L’Europe continue d’être à la traîne par rapport à la Chine et aux États-Unis. les ventes de voitures neuves dans le vieux continent au mois de novembre a chuté de 17%. D’après l’association des constructeurs européens les ventes ont chuté de -20.5% sur un an. Cette statistique est encore plus désastreuse comparé à la situation en 1993.
Au Maroc, les professionnels de la vente automobile se retrouvent également mis en difficulté par cette crise ces derniers temps, après un fort rattrapage réalisé sur les dix premiers mois de l’année 2021. En témoigne les ventes de voitures neuves (+10,6% à fin octobre par rapport à 2019) . Le ressenti actuel des opérateurs, concessionnaires en cette fin d’année est similaire à plusieurs secteurs actuels qui est celui d’une demande toujours robuste mais face à cela une offre toujours aussi réduite.
Pour 2022, des délais de livraisons à rallonge, des véhicules fournis moins bien équipés et du chômage technique est un scénario que redoute fort les concessionnaires. L’Association des Importateurs de Véhicules au Maroc (AIVAM) prévoit une tendance baissière des ventes de voitures durant ces prochains mois en raison des tensions actuelles sur les stocks.
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